Le nu-propriétaire d'un monument historique peut imputer sur son revenu les déficits fonciers nés de l'exploitation du monument, quel qu'ait été le mode d'acquisition du droit réel détenu.
La cour administrative d'appel de Paris a jugé que Mme A., nue-propriétaire du château de Brécy, n'était pas en droit d'imputer sur son revenu global des années 2001 et 2002 les déficits fonciers nés de l'exploitation de ce monument historique au motif que la nue-propriété en cause ne résultait ni d'une donation entre vifs ni d'une succession mais d'une acquisition faite à titre onéreux. Dans un arrêt du 6 mars 2014, le Conseil d'Etat estime que la cour (...)
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