Par un jugement, le tribunal de grande instance de Paris rappelle que la contestation sur la possession et la propriété d’une œuvre spolié pendant la Second Guerre mondiale justifie le fait de mettre cette œuvre sous séquestre.
En l’espèce, un industriel, M. X., propriétaire d’une collection de toiles fut victime de la vaste entreprise de pillage nazi et la dite collection fut confisquée. Au décès de l’entrepreneur, les héritiers ont poursuivi le travail de ce dernier qui consistait à recomposer la collection confisquée. L’une des œuvres de la collection est réapparue lors d’une exposition sur Pissarro organisée par un musée. Les héritiers X. ont appris que la toile avait (...)
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