Les autorités italiennes ont manqué à leurs obligations avant d’envisager la solution d’une rupture du lien familial et n’ont pas déployé des efforts adéquats et suffisants pour faire respecter le droit de la requérante à vivre avec son enfant.
Une ressortissante chinoise, résidant à Padoue (Italie), et ne pouvant s’occuper seule de son enfant, a dû confier son enfant à des tiers. N'en ayant pas informé les services sociaux, ceux-ci l'ont signalé au procureur de la République près le tribunal pour enfants qui a demandé l’ouverture d’une procédure d’adoptabilité pour l’enfant, considérant que la mère n’était pas en mesure de s’en occuper. Invoquant l’article 8 (droit au respect de (...)
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