Un journaliste qui se borne à retranscrire des propos évoquant un sujet d’intérêt général relatif à l’action du président de la République et au fonctionnement d’un service de renseignement ne dépasse pas les limites de la liberté d’expression admises par la CEDH.
Un hebdomadaire a publié un article rapportant des propos de l'ancien directeur des renseignements généraux, recueillis lors d'une interview, selon lesquels un magistrat, alors qu'il se trouvait détaché à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), avait participé à une opération visant à déstabiliser le président de la République alors en exercice, en lui attribuant faussement la détention d'un compte bancaire au Japon. L’auteur des (...)
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