Ne constitue pas un licenciement vexatoire d’une avocate salariée le fait pour l’employeur de faire signifier par huissier, sur le lieu de travail de celle-ci, la convocation à l’entretien préalable.
Mme X., avocat collaborateur salarié d'un cabinet d'avocats, a été licenciée pour insuffisance professionnelle et pour faute. Elle a alors saisi le bâtonnier de l'ordre des avocats de la contestation du bien-fondé de son licenciement. La cour d'appel de Versailles, dans un arrêt du 18 novembre 2010, a débouté la salariée de sa demande en paiement de dommages-intérêts pour licenciement vexatoire et a reconnu le caractère réel et sérieux de son (...)
Cet article est réservé aux adhérents