La condition de réciprocité exigée par l'article 11 de la loi du 31 décembre 1971 n'est pas présente entre la France et la Côte d'Ivoire, donc il n'y a donc pas lieu d'inscrire un avocat ivoirien au tableau de l'ordre des avocats français.
En juin 2016, le conseil de l'Ordre du barreau de Seine-Saint-Denis a décidé d'admettre un homme de nationalité ivoirienne au tableau de l'ordre des avocats à compter de la date de sa prestation de serment. Le procureur général près la cour d'appel de Paris a déposé un recours en juillet 2016 et le conseil de l'ordre des avocats a donc demandé à l’avocat d'interrompre son activité. Le 26 janvier 2017, la cour d’appel de Paris a infirmé la décision du (...)
Cet article est réservé aux adhérents