Une sanction ne peut être prononcée contre un salarié que si elle est prévue par le règlement intérieur et n’est licite que si ce règlement précise sa durée maximale.
Dans un arrêt du 12 mai 2009, la cour d'appel de Rennes a refusé d’annuler une mise à pied disciplinaire de 5 jours ouvrés et décidé que l’employeur pouvait, eu égard à la faute commise, prononcer une mise à pied de cinq jours, même si le règlement intérieur de la société ne comportait pas de dispositions limitant dans le temps une telle sanction et ne pouvait être utilement invoqué.Les juges du fond ont retenu "qu’une telle sanction est inhérente (...)
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