Du moment que les mentions manuscrites figurant dans l'engagement de la caution sont conformes à celles exigées par les articles L. 341-2 et L. 341-3 du code de la consommation, la banque n'a pas à s'assurer du consentement éclairé de la caution.
Une banque a consenti un prêt à une société, l'acte prévoyant le cautionnement de M. U., à concurrence d'une somme représentant 50 % du montant du prêt.La société ayant cessé d'honorer les échéances du prêt, la banque a assigné en paiement la caution, qui a invoqué la nullité de son engagement au motif qu'il avait été souscrit pour un montant supérieur à celui prévu à l'acte de prêt. Dans un arrêt du 20 février 2018, la cour d'appel de Rennes a (...)
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